Retour à Histoire de la FNIAAIHRS

Historique de la Fédé

TOUJOURS LENTEMENT  MAIS SUREMENT  

C’est le 21 décembre 1958 qu’a eu lieu, à Annecy, le premier Congrès national de la Fédération nationale des internes et anciens internes des hôpitaux des régions sanitaires. Les statuts de l’association y furent écrits et un bureau national fut mis en place, qui devait par la suite se renouveler sans heurt et toujours dans le même esprit de sérieux et d’efficacité. Au cours de ce congrès, furent étudiées de nombreuses questions qui, lentement mais sûrement, ont fait « du» chemin, mais peut-être pas « tout» leur chemin ; c’est la preuve, s’il en était encore besoin, que la solution de tous les problèmes, dans notre société bien organisée, passe obligatoirement par de longues méditations… de très longues méditations …

En effet, à Annecy, étaient déjà à l’ordre du jour :

-le statut de l’interne hospitalier, dont on sait que la gestation administrative est toujours en cours et est nettement supérieure à celle des diplodocus;

       -la revalorisation du titre d’interne, dont on sait qu’elle passe toujours par les mêmes supports mais qui n’a pas encore débouché sur des décisions ministérielles efficaces;

       -les spécialisations et les qualifications, dont on sait qu’elles sont toujours à l’étude et qu’elles seront peut-être un jour définitivement réglées. Bien d’autres questions furent abordées auxquelles (on ose à peine le dire tant cela paraît invraisemblable) il a été donné une réponse. La philosophe essentielle qu’on peut tirer de tout cela, quand on contemple ainsi rapidement le chemin parcouru sur près d’un quart de siècle, est qu’il n’est pas nécessaire de « désespérer pour entreprendre» et de se sentir toujours aussi jeune quand on voit que les problèmes le restent toujours eux aussi. 

Dr Claude LETITRE

président d’honneur,

fondateur de la F.N.I.A.I.H.R.S.

REGARDS 1958-1977   PAR DERRIERE COMME  PAR DEVANT

ou…petite histoire de la Fédération à l’usage des jeunes et des vieux

1• La Création

Nul n’ignore le rôle et le sort des hôpitaux, et plus spécialement des hôpitaux de province, avant la dernière guerre, héritiers des hospices charitables des siècles passés, ils poursuivaient leur rôle de «dortoirs des indigents» et de «dispensaires des mal nantis». Les services de médecine étaient les antichambres de l’hospice, dont ils partageaient la vétusté, la tristesse et la stagnation technique. Ceux des internes qui ont eu à visiter un vieillard désemparé sous les charpentes d’interminables combles malodorants savent ce que contient cette évocation, traduisant un passé récent. Après le marasme de la guerre et des années d’après-guerre, c’est à dire à partir du milieu des années 50, la conjonction de « amélioration économique et des triomphes thérapeutiques de la décennie allait changer « optique et le rôle médico-social de ces établissements dont l’activité était restée très … traditionnelle ! Le progrès diffusant, on prit le parti de doter ces hôpitaux de plus nombreux médecins et, pourquoi pas ? d’internes. ..Il y a vingt ans, en 1958, quelques dizaines d’internes sont éparpillés dans des hôpitaux de «2e catégorie». Pour toute la France, ils sont peut être 300, égaillés dans une cinquantaine d’hôpitaux. Personne ne sait très bien ce qu’ils sont venus faire dans cette galère: pas de garantie statutaire, des fonctions accaparantes, car à « époque 100 malades par interne et cinq gardes par mois étaient de règle, des logements vétustes, des salaires et des régimes sociaux mal précisés, l’impossibilité pratique de spécialisation ou de promotion hospitalière, et, en fin de compte, l’installation trois ans plus tard que les ex-stagiaires: il fallait «en vouloir» pour venir apprendre son métier en province.

C’est dans ce contexte que quelques internes prirent conscience du caractère anachronique et injuste de leur situation. Letitre et ses amis, seuls au milieu du désert d’alors, se dépensent sans compter, et réussissent le tour de force de mobiliser les différents internats, de créer des liens : malgré les préoccupations particulières à chaque internat, ils surent créer le courant de solidarité et de conscience de corps indispensable à une action rentable. Et, sous l’impulsion des fondateurs, on retrouvera une soixantaine d’internes au premier congrès d’Annecy, en septembre 1958. La Fédération était créée. Ses débuts furent employés à poser les structures et les problèmes : donner à notre internat décousu un aspect homogène à l’échelon national, développer les concours, préparer les esprits à l’insertion des internes des régions dans le curriculum médical, créer enfin un réseau couvrant tous les hôpitaux et élaborer des statuts.

En 1961-1962, les efforts commencent à porter leurs fruits et la Fédération, pas encore célèbre, fait dresser l’oreille à certains, en particulier l’importante Fédération hospitalière de France, toujours sensible à ce qui concerne les hôpitaux régionaux. C’est le début de la maturité : parallèlement à l’action purement syndicale, la Fédération aborde – déjà ! – dans ses congrès les thèmes de l’humanisation des hôpitaux, de l’avenir de la médecine de groupe, des ambulances médicalisées. En 1962-1963, la Fédération tourne bien, à peu près telle que nous la connaissons aujourd’hui. C’est cependant l’époque des impasses : sur les carrières hospitalières, les spécialités, les statuts, le développement même de notre internat, encore bien maigre. Mais cette quadrature en négatif stimule les plus toniques : les analyses et les solutions qu’ils proposent n’ont guère été corrigées depuis. La détermination est unanime … mais, malgré cela, les troupes flanchent parfois. Le congrès du Mans (septembre 1962) dénonce ceux qui assimilent la Fédération à un club de vacances et ne se déplacent que pour les congrès sis au sud du 45e parallèle. Il en est d’autres qui n’assistent qu’aux tonus et ne viennent pas aux séances …

En 1963, le congrès de Vichy présente un bilan plus optimiste, avec 152 cotisants pour les internes, ce qui commence à compter. Mais seulement 8 anciens ont cotisé … Quoi qu’il en soit, on continue. Les revendications commencent à être connues. On arrive à faire organiser régulièrement des concours identiques dans la plupart des régions, le nombre de postes augmente dans les hôpitaux, et les administrations hospitalières commencent à tenir compte de leurs internes. Mais c’est vers cette époque 1963-1964 que l’on entend parler sérieusement de l’application de la réforme des carrières hospitalières. Et dès ce moment, bien qu’il n’y ait pas encore de menace précise d’absorption, les bureaux perçoivent la nécessité de bien individualiser, de faire reconnaître notre internat. Les efforts d’alors portent leurs fruits, pour la première fois, au ministère de la Santé : la réalité de l’internat des régions sanitaires avait fait son chemin dans les esprits. Encore que cela faisait un paramètre de plus, et bien gênant, à intégrer dans les réformes …

2. L’essor

La fédération trouvera en 1967 un second souffle avec l’équipe Gillaux. Les internats suivent et, au congrès de Châtel- Guyon, c’est la grande affluence. La fédération a amplifié son audience, les internes des régions sanitaires font parler d’eux (les internes des C.H.U. estiment même nécessaire, à leur congrès de 1967, de chercher les moyens d’empêcher d’autres .qu’eux de porter le titre d’interne des hôpitaux … qui pourrait être dégradé !). On en est à la réforme Jeanneney. Le projet du jour a une structure à quatre niveaux : l’internat national ( « résidanat»), l’internat C.H.U., l’internat C.H.R.S., l’internat local. Consécration sans précédent, Gillaux est reçu par le ministre, qui ne semble pas hostile à l’insertion de notre internat sans son remodèlement. Las… le premier concours du résidanat devait avoir lieu au printemps 1968 … Mai 1968 le prend de court !

A vrai dire, les internes et le bureau ont aussi été tout à fait dépassés au début : on n’avait pas senti arriver tout cela à Rennes, Décize, Niort, Saint-Nazaire, Plouec-s-Lie. Mais on se ressaisit; on chuchote sur les lignes téléphoniques grévistes d’internat à Internat, on use ses dernières gouttes d’essence pour se réunir. Malgré ces faits d’armes, les internes restent posés, tout à l’étonnement de voir d’autres qu’eux dénoncer, enfin, le centralisme et l’égoïsme des mandarins. En tout cas, contrairement à nos «collègues» d’autres obédiences, nous ne nous sommes pas cru obligés de nous « mettre en grève» ou mieux encore de « démissionner» platoniquement, tels des fils opposants reniant un instant le père pour mieux s’y soumettre ensuite.

C’est depuis cette époque que la Fédération a acquis droit de cité, et qu’elle a été régulièrement conviée aux groupes de travail ou commissions concernant l’internat, le troisième cycle, ou certaines questions hospitalières. Dès 1969, nous acceptons le principe d’une disparition de notre internat, au profit d’une unification des filières de formation des spécialistes, sous condition que soit envisagée simultanément la question des généralistes, et que des mesures soient prises pour que le fonctionnement de nos hôpitaux ne soit pas affecté des retombées de la réforme : c’est l’époque du projet Legrain, qui aurait pu faire l’unanimité. De 1969 à 1971, notre présence fit tomber peut-être certains préjugés, et nous permit d’exposer partout nos conceptions : c’est à ces discussions que nous devons l’élargissement de la liste des services permettant de valider les stages du C.E.S. de chirurgie, et surtout la prise en considération de notre titre pour les concours d’assistants à plein temps, première reconnaissance de ce titre après treize ans… En 1971, la composition des commissions médicales consultatives est revue, et à cette occasion un représentant de l’internat en devient membre, entérinant ainsi les situations de fait que nous avions acquises localement en 1968.

Les internes profitent de ces nouvelles dispositions des esprits pour obtenir un peu partout une structure officieuse de validation partielle· des stages de C.E.S., et des interprétations moins restrictives des textes réglementaires de la part des administrations hospitalières. A cette époque, les problèmes .cruciaux de certains internats vont s’atténuer, et les impasses vers les carrières hospitalières et les spécialités s’entrouvrent. A partir de là va rebondir la question de la « réforme de l’internat» : aux réformes purement techniques de 1967/1969 fait place le projet Castaigne, qui conduirait à modifier l’équilibre au sein de la profession, cela au milieu de conditions démographiques qui n’ont pas encore été perçues; la fédération est l’un des premiers organismes à donner l’alarme sur ces deux points fondamentaux. Ce glissement nous conduit à nous informer de plus en plus sur la démographie, la sociologie et l’économie médicale : nos congrès d’Avignon (1973), Albi (1974) et Colmar (1975) s’ouvriront à ces grands thèmes de réflexion. Nous concrétiserons aussi les projets européens, abordés une première fois à Châtel-Guyon dès 1967 depuis 1973, nous entretenons des relations avec les jeunes médecins hospitaliers de toute l’Europe, au sein d’un groupe de travail permanent.

3. Le présent et l’avenir

Ainsi, grâce au travail soutenu de toute une équipe pendant des années, menant l’action syndicale pure et la réflexion approfondie, la Fédération consolide une audience flatteuse auprès des organismes syndicaux et administratifs. Les internes des R.S., qui sont maintenant 2500, sont concernés et solidaires : parmi les jeunes médecins, nous sommes l’association la plus représentative, la plus cohérente. .C’est de là que vint l’impact de la menace de grève lancée lors du congrès d’Albi. Le résultat matériel se concrétisait par le doublement de l’indemnité complémentaire … ce qui montre que le mouvement des idées n’interdit pas le progrès matériel. 1974 avait apporté le statut des temps partiel, qui prenait en compte les fonctions d’interne des régions sanitaires. Après Albi, 1975 nous apporta la circulaire faisant office de statut, document réclamé depuis les origines, qui réglait certains points épineux. Aussi, ce fut l’année de la détente dans bien des internats : presque un statut, des améliorations pour les stages des C.E.S., l’accès facilité aux fonctions hospitalières du moins sur le papier -, l’augmentation de la rémunération, c’était beaucoup à la fois, et à peu de frais, pour les internes en place. Pour les anciens, c’était, avec la réputation de la Fédération, la récompense de dix-sept années de travail syndical : la clef de notre réussite tient et tiendra dans cette continuité au travers des amis qui se sont succédé, et qui continuent à prêter main forte au besoin. 1976 vit naître les espoirs suscités par la « commission Fougère» : en tant que jeunes médecins, nous avions soutenu ses travaux, parce qu’ils accordaient une importance égale à la formation des généralistes et à celle des spécialistes; cela convergeait avec nos positions définies et publiées depuis 1969. Mais cette année 1977 serait restée celle du statu quo, puisque le projet fut mis en sommeil par suite d’une opposition épidermique du secrétariat d’Etat aux Universités à un projet pourtant bien peu centrifuge … si ce même secrétariat, promu maintenant au rang de ministère, n’avait autorisé les internes de régions sanitaires à s’inscrire en première année de C.E.S. et à valider simultanément leur stage interné à partir d’octobre 1977. C’est une preuve de meilleure compréhension des réalités de l’internat. Cela fait que pour 1978, les objectifs habituels de la fédération ne changeront sûrement pas :

1) travailler à toute réforme visant à améliorer la qualité et les modalités pratiques de la formation des généralistes aussi bien que des spécialistes; accepter le cas échéant la suppression du concept traditionnel de l’internat, à condition qu’il s’agisse d’autre chose que d’un replâtrage du système actuel aux dépens du seul internat des R.S., et que la médicalisation des hôpitaux soit revue en conséquence.

2) Défendre en tous cas les internes en place, pour obtenir les contreparties matérielles et sociales qu’ils sont en droit d’exiger de leur travail et de leur dévouement, et pour leur donner les moyens de faire reconnaître leurs compétences dans leur carrière, praticienne ou hospitalière.

3) Faire entendre la voix des jeunes dans les débats concernant l’avenir du système de santé et celui de la profession. Ainsi, il ne faut pas que diminue l’influence de notre fédération, si laborieusement acquise :

– si les internes cessent un instant de se défendre, on peut garantir l’extinction immédiate de notre internat, sans la moindre garantie que le système à venir soit meilleur, ou simplement pertinent, pour la formation des futurs médecins ou le fonctionnement de nos hôpitaux;

– si les anciens et les assistants et adjoints n’utilisent pas maintenant notre impact, ils se privent d’un moyen puissant pour faire valoir leurs titres et compétences dans le déroulement de leur carrière.

Nous ne parlons pas du capital d’amitié amassé au cours de nos rencontres et congrès : il demeurera intact de toutes les façons.

Dr     A. FELDMAN

Ancien interne du Havre,

Président d’honneur de La F.N.I.A.I.H.R.S.

Automne  1977

 

DIX ANS PLUS TARD

1   LES EQUIVALENCES

Dès le début des années 80 on vit surgir la grande bataille de l’accès aux spécialités et des équivalences de CES. Qui grâce au travail acharné de l’équipe d’Alain GOURCUFF finit par trouver sa conclusion le 5 juillet 1983.

Courrier concernant les équivalences

Dès la fin des années 70 on constate en effet une chute brutale des taux de réussite aux CES dans pratiquement toutes les spécialités pour voir le succès aux examens terminaux passés d’environ 80 % à en moyenne 30 %. Ceci dans le cadre de la disparition annoncée des CES en vue de la réforme des études médicales et de l’internat unique.

La fédération jugeant cette situation inacceptable se bat avec acharnement pour que soit reconnu l’Internat de région sanitaire et sa valeur dans la formation des futurs spécialistes. Elle demande donc à ce qu’il soit pris en compte dans l’obtention du diplôme de spécialiste, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent.

Ce combat débouche sur un arrêté du 1er février 82 paru au J.O du 21 février 82 accordant, ce qui était inespéré,  l’équivalence du CES aux internes et anciens internes de région sanitaire dans les mêmes conditions que les internes de CHU. A cet arrêté fait suite une circulaire d’application du 24 mars 82 parue au bulletin officiel du 8 avril 82 qui précise qu’elle souhaite que les procédures soient menées dans la rigueur, sans laxisme ni ostracisme, conformément à la tradition universitaire et que contrairement à certaines interprétations cet arrêté ne traduisait nullement une tendance à vouloir dévaluer la formation des médecins spécialistes.

Les internes de CHU et les chefs de clinique soutenus par les hospitalo-universitaires rendus furieux par ce texte et ce crime de « lèse-CHU » engagent une campagne médiatique de dénigrement extrêmement violente et font une grève très dure qui va durer 6 jours et à l’issue de laquelle l’arrêté en question sera suspendu.

Tout est donc à recommencer. Les internes de région scandalisés réagissent : deux semaines de grève bloquant de nombreux hôpitaux, discrétion de la presse non spécialisée, cette grève s’arrête lors de l’obtention d’une réunion comprenant toutes les parties concernées. La commission se réunit par deux fois et trouve une solution transitoire satisfaisante pour toutes les parties.

Malheureusement 3 jours plus tard, le représentant des chefs de clinique ainsi que celui des internes de CHU ont changé d’avis et proposent une session de CES spécifique de rattrapage en février 83 pour les IRS collés en 82 et ceux qui devaient concourir en juin 83.

Le bureau de la fédération réuni à Paris, après des discussions animées, décide sagement de refuser cette éventualité de session spéciale de CES.

Le combat s’engage alors sur une plus longue haleine et la F.N.I.A.I.H.R.S. mène de multiples discussions et entrevues au ministère avec le soutien des praticiens hospitaliers des hôpitaux généraux, tout en gardant ses troupes très mobilisées. Ceci aboutit à l’introduction dans la loi du 23 décembre 82, relative aux études médicales et parue(comme un cadeau de Noël) au journal officiel du 26 décembre 82 à l’introduction d’un article VI qui dit « à titre transitoire et par mesure d’extinction un décret fixera pour les internes et anciens internes de région sanitaire les conditions d’équivalence avec l’internat des centres hospitaliers régionaux faisant partie des centres hospitaliers universitaires et avec les internats régis par la présente loi ».

Cependant les choses ne sont pas terminées car on sait bien qu’une loi ne devient applicable qu’après parution de ses décrets d’application. La FNIAAIHRS a donc continué son action et après de multiples entrevues et réunions a fini par obtenir l’accord de Monsieur SAVARY au printemps 83 en pleine grève des internes et chefs de clinique luttant pour leur statut.

Cependant la parution du décret se faisait toujours attendre et le bureau de la FNIAAIHRS réuni à Bendor les 23 et 24 juillet 83 décide de lancer un mot d’ordre de grève en plein été jusqu’à la parution du décret. Devant cette menace celui-ci sera signé le 25 juillet et paraîtra au journal officiel du 27 juillet 83.

Juste reconnaissance de notre internat et de sa qualité et grande victoire qui sera fêtée au congrès de Dunkerque.

Dans ce même décret, la F.N.I.A.I.H.R.S. obtient la dispense de scolarité pour les Internes de région Sanitaire dans les mêmes conditions que les internes de CHU.

2- Année 1983     : DERNIER CONCOURS D’INTERNAT DE REGION SANITAIRE

 

3 – LES SALAIRES

Mais dès septembre 83 un nouveau souci se fait jour :

* Le décret fixant le statut des internes en médecine et en pharmacie daté du 2 septembre est paru au J.O du 7.09.83.

* Le 28.04.84, parution du texte fixant les émoluments des internes et précisant  dans ses dispositions transitoires que les émoluments forfaitaires mensuels varient en fonction de l’ancienneté des intéressés et de la catégorie statutaire à laquelle ils appartiennent. Ce qui fait que les internes de région sanitaire ayant de l’ancienneté se sont trouvés moins rémunérés que les nouveaux internes fraîchement émoulus de la faculté et qui n’avaient pas passé de concours.

Nouveaux émois à la fédération et nouveaux combats à mener qui fera l’objet des travaux principaux du congrès d’Aix en Provence, lequel débouchera sur un nouveau mot d’ordre de grève.

La F.N.I.A.I.H.R.S. obtient l’alignement de la grille salariale des Internes de Région Sanitaire sur celle des nouveaux Internes de médecine générale.

4 LA DEFENSE DU TITRE D’ANCIEN INTERNE

La F.N.I.A.I.H.R.S. obtient en 1986 du Conseil national de l’Ordre que le titre d’Ancien Interne  soit réservé aux internes ayant été nommés à un concours et ayant effectué 3 années de fonction, excluant de ce fait les nouveaux Internes de médecine générale.    

         

Dr RIVOALLAN

Ancien Interne de Flers et

Président d’honneur de la F.N.I.A.A.I.H.R.S

2008

 

 

LES 20 DERNIERES ANNEES

(En cours de rédaction)

Depuis les années 90, la FNIAAIHRS s’est plus orientée vers une structure d’information et de réflexion et de proposition sur notre profession, tout en privilégiant la confraternité et l’amitié. Et elle reste, bien entendu, vigilante sur la défense de notre titre.

Elle reste à l’écoute du fonctionnement des hôpitaux, berceau de notre formation initiale. Et bon nombre de services hospitaliers fonctionnent encore avec des Anciens Internes de région sanitaire.

Elle défend également une médecine de ville de qualité, par l’intermédiaire de ses nombreux représentants au sein des diverses structures syndicales, institutionnelles, ordinales et ses chargés de missions dans certaines structures type HAS.

C’est un des rares fédérations multidisciplinaires, Nous exerçons en effet dans tous les domaines de la médecine : hospitalière, salariée, libérale (tant en médecine générale que spécialisée), ce qui nous permet de défendre toutes les formes d’exercice de la médecine sans exclusivité. C’est ce qui fait une des particularités et une des richesses de notre Fédération.