The Bernard With’s musical playlist

Après l’evocation de la naissance de sa sensibilité musicale en 1967 avec Sgt Peppers voici the Bernard With’s choice pour l’année 1968. 

« Cette année-là la révolution est dans la rue, volonté de changer la société et accéder à plus de liberté.
Du côté musical les 3 chansons emblématiques de mai 68 restent La Cavalerie de Julien Clerc, Street Fighting Man des Stones et Révolution des Beatles.


Ce qui nous amène à ce monument que représente le « double blanc ». C’est un double vinyle enregistré dans la douleur par les Fab Four au borde de la rupture.

Ce disque exercera une influence fondamentale sur la scène musicale de son époque, album fleuve éclectique et foisonnant que John Lennon trouvait supérieur à Sgt Pepper.
Au moment de sa sortie les Beatles sont au bout du rouleau, harassés par les tournées et 5 années de folie totale passées à vivre dans l’oeil du cyclone de la Beatlemania. Les 4 ne peuvent plus travailler ensemble et Georges Harrison quitte le navire sitôt l’album terminé.

Mais revenons à la musique de cet album, c’est beaucoup plus intéressant que les tensions. Et que dire devant la qualité musicale produite et un aperçu de quelques morceaux d’anthologie.

On commence évidement par le très bon rock  » Back in USSR  » entame rythmée, limpide et humoristique en référence à la période de guerre froide avec l’Est

« Dear Prudence » merveilleuse ballade consacrée à la soeur de l’actrice Mia Farrow qui lors de leur séjour en Inde était constamment cloitrée dans sa chambre pour méditer.

« Obladi Oblada » qui n’a pas fredonné cette chanson le matin sous sa douche, moi oui.

« While my Guitar Gently Weeps » chef d’oeuvre de George Harrison avec le concours d’un guitariste de légende Eric Clapton qui outre le solo sur ce morceau va en profiter pour séduire la femme de George

« Martha my Dear » chanson à l’ambiance typiquement british , supplique de Paul à sa fiancée au moment de leur rupture.

« Blackbird » qui restera sans doute la mélodie la plus jouée par les apprentis guitaristes, inspirée d’un morceau de Bach et qui fait référence aux combats des noirs américains pour leurs droits civiques.

« Birthday » rock très pur marque de fabrique de Paul.

« Everybody Got Something to Hide Except for Me and my Monkee » chanson de John où il exprime sa liberté de parole et ses délires.

« Sexy Sadie » chanson très dure à propos du Maharishi mahesh yogi qui avait tenté de violer Mia Farrow en inde ce qui provoque la fuite des Beatles et l’aveu d’une terrible désillusion.

« Helter Skelter » Alors là on assiste tout simplement à la naissance du heavy metal, ce morceau composé par Paul va être à l’origine d’un retentissant scandale médiatique car le fou Charles Manson va se servir de la violence de la chanson pour perpétrer le meurtre de Sharon Tate la femme de Roman Polanski.

« Révolution 1″ rock très pur 1ère chanson ouvertement politique, s’inscrivant dans le contexte politico-social agité de 68, c’est une réponse de John aux différents groupes révolutionnaires qui demandaient du fric aux Beatles, titre trompeur car le texte n’appelle pas à un soulèvement massif mais plutôt à une remise en question quant à la façon de changer la société.

L’album va se terminer par de douces ballades agréables à écouter  » Julia, Cry baby cry ou Good night  »

Alors pour en finir avec 68, certes le double blanc a été un monument sur le plan musical mais je serai plus éclectique en citant d’autres albums qui auraient pu aussi être choisis.

Les Stones avec Begga

Jimmy Hendrix avec Electric Ladyland

Greatful Dead,

Jefferson airplane et quelques autres

Voilà pour ce nouvel opus, encore merci de m’avoir lu et j’attends vos commentaires

A bientôt
Bernard

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