Sgt Beber’s Beatles fan club band

Voici une contribution de Bernard Houis à propos d’un album phare des Beatles paru à la fin des sixties. Cette époque bénie de la création musicale que nous avons eu la chance de croiser à une période de notre vie où nous étions à l’affût de tout ce qui pouvait nous permettre de créer notre personnalité, date de 50 ans mais n’a pas été égalée.

Outre les Beatles dont il est question ici, citons pèle-mêle  The Rolling Stones, Pink Floyd, Janis Jopplin, Jimmy Hendrix, The Who, The Doors, Led Zeppelin, Crosby Stills Nash and Young, Cream, Genesis, AC/DC, Queen, David Bowie, Eric Clapton, Sex Pistols, Deep Purple… et la liste pourrait être poursuivie longtemps.

Si l’évocation de ces noms vous a procuré le même sentiment que celui que j’ai ressenti en les écrivant et si vous avez envie de partager sur cette époque, qu’il s’agisse de musique, de littérature, de cinéma, ou d’un autre domaine, le blog du site n’attend que ça.

Merci Bernard d’avoir ouvert la route, en proposant ce billet…

Je voudrais vous parler aujourd’hui de musique, nous sommes tous de la même génération ou presque et la musique a accompagné le début de ma vie d’adulte.

Alors si vous me le permettez et si notre webmaster est d’accord  je viendrai vous raconter régulièrement quelques anecdotes à propos des disques qui font partie de l’histoire et de notre vie.

Nous allons commencer par l’année 1967. C’est à ce moment là que j’ai découvert la musique pop anglo-saxone.

1967 année mythique pour beaucoup de raisons; En effet est sorti cette année-là un disque considéré comme le chef d’oeuvre de la pop musique
<< Sergent Peppers Lonely Hearts Club Band >>
Il est le reflet de la libération artistique, du psychédélisme et des hippies.

Comme le dit Paul Mc Cartney : en 67 il y avait une énorme explosion d’énergie, les idées fusaient, toutes sortes d’idées artistiques, politiques ou musicales. Sergent pepper a eu un énorme impact sur les sixties, il s’inscrivait dans le sentiment que quelque part tout était en train de changer et que rien ne serait plus jamais pareil.

Vous vous souvenez , j’en suis certain, du disque 8ème album du plus grand groupe de l’histoire : les BEATLES

67 marque la naissance du mouvement de libération à tous les niveaux et de l’usage de substances hallucinogènes qui vont transformer la création artistique, le LSD fait son apparition et beaucoup d’artistes en consomment pour libérer leur créativité, les Beatles n’y échappent pas. Sans le LSD cette cathédrale psychédélique , ce chef d’oeuvre baroque n’aurait jamais vu le jour.

Dès la pochette qui reste unique dans l’histoire musicale on comprend que il y aura un avant et un après Sergent Pepper, les Beatles dans leurs costumes de parade sont entourés par des célébrités ( Marx, Dylan,Monroe, Ali et bien d’autres ….
Pour ce qui est de la musique après une introduction inaugurale assez rock, vont se suivre des chansons que nous avons tous fredonné au moins une fois.

« A Little Help from my friends » qui connaitra  plus tard un succès planétaire lors du concert de Woodstock grâce à Joe Cocker.

« Lucy in the Sky with Diamonds » écrite par john Lennon lors d’un trip de LSD

« Getting better » puis « Fixing a hole » assez troublant.
suit la très belle mélodie de « She’s leaving Home » racontant le quotidien doux-amer des ados qui quittent le cocon familial
« Being for the benefit of mr Kite » inspirée par une affiche de cirque et où le LSD provoque une plongée dans l’enfance.

La deuxième face ouvre avec un morceau de Georges Harrison ou on retrouve les encens  mystérieux de l’Inde dont il est tombé amoureux en apprenant les rudiments du Sithar.
« When I’m sixty four » chanson nostalgique mais tellement vraie.
 » Lovely rita » ou la recherche d’une contractuelle sexy
 » Good Morning Good Morning » strident cauchemard de l’homme stressé.
l’album après une courte reprise de Sgt Pepper se termine par le chef d’oeuvre du disque « A Day in the Life » morceau onirique à la fois enchanteur et morbide de 8mn terminé par 90 musiciens pour le crescendo terminal.

Voilà je pourrai écrire tant de choses sur ce disque mais je préfère que vous puissiez le redécouvrir pour en reparler ensemble.

Rendez vous bientôt et bonne écoute et merci d’avoir lu cet article

6 Commentaires

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  1. Quelques remarques

    -Le titre Sergeant Pepper viendrait de « salt and pepper » prononcé à table pendant la période d’enregistrement.
    -John Lennon, adepte inconditionnel de la provocation, voulait faire figurer Jesus et Hitler sur la pochette de l’album ( aux cotés de Marilyn Monroe, Edgar Allan Poe, Marx ou Bob Dylan qui y figurent).
    – Les puristes prétendent que c’est dans et à partir de cet album qu’on voit se préciser la prééminence de Paul Mc Cartney sur le groupe (par ex dans Good Morning il s’approprie le rôle de guitar solo habituellement dévolu à Georges Harrison). Les mêmes puristes prétendent d’ailleurs qu’en conséquence, cet album signe la mort annoncée du groupe en raison de l’intensification des conflits d’ego.

    Bernard, pourquoi as tu choisi de nous parler de cet album, alors qu’il est admis par la plupart que les deux albums qui resteront cultes sont le double blanc et Abbey Road?

    Je ne pense pas être le seul chez qui cet article a déclenché un véritable feu d’artifice ( et en plus c’est la période) de souvenirs et de cela je te remercie

    1. Salut serge, je vois que tu es un fan aussi de ce groupe, alors c’est vrai Sgt Pepper est un cas à part unique et loué par les critiques par sa cohésion du début à la fin.
      Il est vrai que le double blanc dont je vais vous parler pour l’année 68 et abbey road pour 69 sont musicalement grandioses.

      a bientôt et All We Need is Love !!

  2. Merci Bernard!!!! Quel bonheur cette musique!

  3. Ah non, Serge, pas d’accord, le chef d’oeuvre des Beatles est Sgt Pepper’s. Le double blanc a des hauts et des bas, et Abbey Road marque la fin de l’histoire , avec une seconde face inécoutable.
    Sgt Pepper’s ets la réponse des Beatles au Pet Sounds des Beach Boys, sorti quelques mois auparavant, et qui a empêché Paul McCartney de dormir.
    Bises

    1. Bonjour Denis,
      Je suis d’accord avec toi sur tous les points.
      Ceci étant l’objet de mon commentaire était de faire réagir et tu as été prompt à le faire ?
      Concernant le double blanc, tu sais comme moi que c’est un album dans lequel George, John et Paul ont pu exprimer leur talent et c’est en ça qu’ il est « à géométrie variable » mais aussi qu’il est un album des Beatles et non un album de Paul accompagné par les autres.
      Je n’évoque pas Ringo parce qu’ici on parle de musique ?
      Bien amicalement

  4. J’ai découvert la musique des Beatles à 15 ans avec le 1er Album en 1963 avec Please Please me puis le 2ème avec She loves you etc …jusqu’au 12 eme et dernier Let it be en 1970 ! L’album Sergent Peppers sorti en 1967 est leur 8eme et correspond à leur arrêt des concerts et la production technique en studio influencé par le séjour en Inde de G.Harrisson chez Ravi Shankar pour le sitar ! Mais mon album préfère est Abbey Road sorti en 1969 ! J’étais un des premiers membres du Beatles Club ce qui m’a permis d’apprendre la bon accent anglais et je reste nostalgique de cette epoque d’insoucience doree de mon adolescence ! Have a good day from Sergent Bebel !!!

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