Les médecins sont-ils des brutes ?

Le Dr Winckler lance un pavé dans la mare. Le médecin-écrivain dénonce le comportement d’anciens confrères. Et notamment de la caste hospitalière.

« On attend d’un médecin qu’il écoute, rassure, explique, s’efforce de guérir parfois, soulager souvent, consoler toujours. On attend d’un médecin qu’il soigne », écrit le Dr Martin Winckler. « En France, la réalité est autre. » Nul doute que le nouveau livre de celui qui a exercé la médecine générale de 1983 à 2008 en zone rurale (dans la Sarthe) ainsi qu’à l’hôpital du Mans va faire grincer bien des dents. Dès le titre Les Brutes en blanc*, le ton est donné. Le sous-titre Pourquoi y a-t-il tant de médecins maltraitants ? enfonce le clou.

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Secret médical, consentement du patient : « Toutes les digues ont cédé »

ENTRETIEN. Le traçage et le fichage ouvrent une nouvelle brèche dans la violation du secret médical, observe le juriste spécialisé Bruno Py.

Par dérogation à l’article L 1110-4 du Code de la santé publique (sur le secret médical et professionnel) et « aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19 », des données personnelles sur la santé des personnes atteintes et des personnes ayant été en contact avec elles pourront désormais être traitées et partagées sans leur consentement, dans le cadre d’un « système d’information » mis en place par le ministère de la Santé. Doux euphémisme pour nommer les deux fichiers que le gouvernement vient de créer pour lutter contre l’épidémie de coronavirus.

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Les recommandations pour la pratique des échographies après dé-confinement (11/05/20)

Ces recommandations émanent du collège français d’échographie foetale mais sont transposables à d’autres spécialités, c’est la raison pour laquelle je vous les propose

CONSEILS PRATIQUES A DESTINATION DES PROFESSIONNELS RÉALISANT DES ÉCHOGRAPHIES OBSTÉTRICALES ET FŒTALES PENDANT LA PÉRIODE DE PANDÉMIE COVID-19 – MISE À JOUR DU 11 MAI 2020

Ces conseils pratiques complètent les recommandations émises le 11 mai 2020. Ils sont destinés à aider les professionnels dans leur mise en place effective, sur le terrain, des mesures de prévention sanitaire nécessitées par la pandémie. ils s’appliquent à l’ensemble des actes pratiqués au sein des structures recevant des femmes enceintes et, plus précisément, aux échographies obstétricales et fœtales et aux échographies gynécologiques.

1. Aucun accompagnant avec la patiente pour les examens de dépistage (femme enceinte ou non). Cette mesure concerne aussi bien dans le cabinet de consultation que la salle d’attente ou l’accueil. Concrètement c’est l’ensemble du cabinet ou de la structure d’imagerie qui est concerné. En effet, le risque de contamination de la patiente, des soignants, du personnel et, aussi, des autres patientes (et des personnes à leur contact) est nécessairement proportionnel au nombre de personnes circulant dans l’enceinte de la structure médicale. Par ailleurs, l’augmentation significative du nombre de personnes présentes augmente d’autant la charge découlant du respect des nécessaires mesures de prévention sanitaire.

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Testez vos connaissances en orthographe

Jean-Michel H. nous propose un diaporama ludique à propos de l’orthographe. Si vous avez la réponse documentée à la première question, n’hésitez pas à nous en faire profiter.

Vous pourrez le consulter en cliquant ici. Comme pour chaque diaporama, une fois sur la page PCloud, vous avez la possibilité de le voir directement en faisant défiler les images vers le bas ou le télécharger sur votre matériel (en cliquant sur téléchargement en haut de page, puis sur téléchargement direct) pour le voir en mode diaporama (défilement automatique image par image au clic)

Secret médical, consentement du patient : « Toutes les digues ont cédé »

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Par dérogation à l’article L 1110-4 du Code de la santé publique (sur le secret médical et professionnel) et « aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19 », des données personnelles sur la santé des personnes atteintes et des personnes ayant été en contact avec elles pourront désormais être traitées et partagées sans leur consentement, dans le cadre d’un « système d’information » mis en place par le ministère de la Santé.

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