« Soigne-moi et tais-toi » ……… »connard » :
Les gynécologues obstétriciens ne s’attendaient sans doute pas à un tel accueil en arrivant au Grand Palais de Lille, pour assister aux 41e Journées nationales du CNGOF (1)
le 5 décembre dernier. Des dizaines d’affiches dénonçant avec véhémence la maltraitance gynécologique étaient placardées sur les lieux du congrès, avant d’être retirées par les organisateurs.
« Mon consentement doit être demandé et son refus respecté, connard », « Soigne-moi et tais-toi »
« La culture du viol et le mépris de l’intelligence et de l’intégrité des patientes sont au cœur de la profession [de gynécologue obstétricien] », écrivent-ils. […] Nous dénonçons ces pratiques ainsi que l’impunité dont bénéficient largement les médecins. La gynécologie ne peut rester une zone de non droit où les violences sont passées sous silence. »
Un 3e pamphlet va plus loin : « Cher gynéco, je n’ai pas besoin de ton avis sur : mon désir d’enfant ou pas; mon choix de contraception ou pas ; mon corps; mon orientation sexuelle ; mes choix de vie; mes convictions et croyances ; mon identité de genre ». « Soigne-moi et tais-toi », assène-t-il.
(1) Collège national des gynécologues et obstétriciens français