Faudra-t’il supprimer des plaques et ordonnances les mentions Homéopathie, Acupuncture, Mésothérapie et Ostéopathie?
Vous vous souvenez de la série à suspense publiée ici même et intitulée les MAC (Médecines Alternatives Complémentaires) dans laquelle certains médecins dénonçaient les fake médecines et demandaient à l’Ordre de prendre des mesures radicales…
lui reprochant dans une tribune anti médecine alternatives, de tolérer » des pratiques en désaccord avec son propre Code de déontologie » .
SI besoin, vous pouvez relire les articles publiés sur le site de la FNIAAIHRS en cliquant sur les liens suivants :
- Les MAC (Série 01 épisode 01) : La guerre des gangs médicaux est déclarée
- Les MAC (Série 01 Episode 02) le cave se rebiffe et devient tonton flingueur
- Les MAC (Série 01 Episode 03 et fin) Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages.
Dans un premier temps, l’Ordre des médecins avait tenu à préciser sa position sur les médecines alternatives et complémentaires, en publiant dès la parution de la tribune, un communiqué pour indiquer qu’il ne lui appartenait pas de se prononcer sur les aspects scientifiques du débat, renvoyant la balle dans le camp de l’Académie de médecine et du ministère de la Santé.
Depuis, le Cnom a tenu à publier une nouvelle « mise au point » insistant sur le caractère complémentaire et non pas alternatif des soins.
Il rappelle qu’un traitement ne peut « en aucun cas être alternatif aux données acquises de la science et à l’état de l’art », mais peut en revanche « comporter une prescription adjuvante ou complémentaire… après avoir délivré au patient une information loyale, claire et appropriée ».
Le code de déontologie interdit néanmoins « de présenter comme salutaires et sans danger des prises en charge ou des thérapeutiques non éprouvées » ou d’en faire la publicité.
L’Ordre ne délivre pas les diplômes mais évalue « les droits aux titres » pour 4 médecines complémentaires (homéopathie, acupuncture, ostéopathie et mésothérapie), a ajouté le Président, appelant l’Université et l’Agence du DPC à « faire le ménage » dans les formations.
La mention d’homéopathie est attribuée depuis 1974, cependant, l’Ordre « tirera les conclusions » qui s’imposent si les autorités sanitaires retirent leur aval. D’autres mentions ne correspondant plus « à la réalité de l’exercice » ou qui « n’auraient pas fait la preuve de leur efficacité » pourraient également être concernées.